| BUVETTE, subst. fém. A.− Petit café; petit local ou simple comptoir aménagé. à l'intérieur ou auprès d'un établissement public et où l'on sert des boissons et des repas légers. La buvette de la gare, du palais, du théâtre, de la Chambre des députés : Fusil au bras, des types apportaient des nouvelles, comme, à la buvette des studios, les acteurs viennent boire en costume, entre deux prises de vues. Mais sur le dallage blanc du bar carrelé en damier, demeuraient des empreintes de semelles ensanglantées.
Malraux, L'Espoir,1937, p. 464. − Spéc. Dans les stations thermales, endroit où l'on boit les eaux. Elle descend et remonte entre chambre, bains et buvette (Valéry, Correspondance[avec Gide], 1914, p. 439). B.− Fam., vieilli. Action de boire. Faire une petite buvette (DG). PRONONC. : [byvεt]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1534 « action de boire » (Rabelais, Gargantua, ch. V dans Gdf. Compl.) − 1611, Cotgr.; plus spéc. 1706 « petite réunion où l'on boit entre amis » (Rich.); 2. 1624 « sorte de cabaret établi près des juridictions où les gens de justice allaient se restaurer » (L'Adieu du plaideur à son argent, Var. hist. et litt., II, 205 dans Gdf. Compl.).
Dér. du rad. buv- de boire1*; suff. -ette*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 75. |