| BUVABLE, adj. A.− [En parlant d'une boisson] Qui peut être bu sans offenser le goût. Synon. partic. potable.Il a fait une marmite de bouillon. Il n'était pas buvable. Il était infect (Renard, Journal,1903, p. 855). − PHARM. Ampoule buvable (p. oppos. injectable). Dont le contenu doit être absorbé par la bouche. − P. anal. : En français, une fortune liquide, une situation liquide, c'est quelque chose d'adapté à un usage immédiat. Ce désir en toutes choses de ce qu'elles ont de buvable. c'est-à-dire d'approprié à notre usage immédiat et interne, comment il s'applique à la traction de Dieu sur l'âme, pour le comprendre, il nous faut considérer les différents modes de son appel sur le monde physique : ...
Claudel, Un Poète regarde la Croix,1938, p. 127. B.− Au fig., à la forme négative, fam. 1. [En parlant d'une pers.] Il n'est pas buvable. Désagréable, insociable (d'apr. Ch.-L. Carabelli, [Lang. pop.]). 2. [En parlant d'une chose] ,,Acceptable, supportable.`` (Cohen 63 dans Gilb. 1971). ,,Votre article n'est pas buvable`` (Cohen 63 dans Gilb. 1971).Synon. fam. potable. Prononc. : [byvabl̥]. Étymol. et Hist. A. Subst. 1275 beuvable « buveur » (J. de Meung, Ep. d'Abeil. et d'Hel., Richel. 920, fo122 vodans Gdf.), attest. isolée. B. Adj. début xives. bevable « qui peut être bu » (Ovide Moralisé, éd. C. de Boer, IX, 2588); 1611 buvable (Cotgr.). Dér. du rad. beuv-, bev-, buv- de boire1*; suff. -able*. Fréq. abs. littér. : 8. |