| BURLESQUEMENT, adv. De manière burlesque. A.− [L'adv. détermine un verbe] Le chapeau oscillait burlesquement sur ses cheveux (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 455). Rem. En poésie peut être antéposé : Parfois un Gros-René burlesquement se jette / Pour imiter son maître aux pieds de Marinette (M. Samson, L'Art théâtral, 1863-65, p. 91); il l'est gén. avec un part. passé : Une cape déchiquetée (...) burlesquement retroussée par une immense rapière (T. Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, p. 114). B.− [L'adv. détermine un adj.] Le cortège burlesquement sacrilège marchait d'un côté de la Seine (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 14).Un éloge burlesquement emphatique (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 4, 1813, p. 147). Prononc. : [byʀlεskəmɑ
̃]. Étymol. et Hist. 1690 (Fur.). Dér. de burlesque*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 12. |