| BUBE, subst. fém. Arch., inus. Bouton, pustule. Avoir des bubes sur le visage, percer une bube (Ac. 1835-1878). Rem. 1. On rencontre dans la docum. le néol. bubelonné, ée, adj. Couvert de proéminences semblables à des pustules, à des bubons (cf. Giono, Solitude de la pitié, 1932, p. 179). 2. Bubelé « couvert de bubes, pustulé » enregistré, en parlant d'un nez dans Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Guérin 1892 avec un unique ex. de T. Gautier : des nez en flûte d'alambic, tout bubelés de verrues (mot repris sans ex. en parlant d'un visage dans Rob.) est vraisemblablement un néol. dér. de bubelle, qu'affectionnait Gautier et qu'il avait emprunté directement à Rabelais. Prononc. Dernière transcr. dans DG : bub'. Étymol. et Hist. Ca 1230 (G. de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 539). Adaptation du b. lat. bubo (bubon*); l'hyp. d'une dér. régr. de bubon* est à écarter pour des raisons chronologiques. BBG. − Sigurs 1963/64, p. 386. |