| BRÛLOIR, subst. masc. A.− TECHNOLOGIE 1. Appareil pour griller le café en grains. ... on le [le café] laisse achever de se faire dans le brûloir (L.-E. Audot, La Cuisinière de la campagne et de la ville,1896, p. 658). 2. Appareil à projection de flamme utilisé pour le brûlage des vieilles peintures. 3. Instrument que le tondeur utilise pour flamber l'extrémité des poils des animaux (Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop.). B.− Lieu aménagé pour y brûler les vins et les transformer en eau-de-vie : ... il aperçut alors la figure violacée du père Séchard qui remplissait une petite ouverture carrée, pratiquée au-dessus de la porte par laquelle on communiquait du cellier au brûloir et cachée par des futailles vides.
Balzac, Les Illusions perdues,1843, p. 631. Prononc. et Orth. : [bʀylwa:ʀ]. [yˑ] mi-long dans Passy 1914. Pour une durée sur [y], cf. aussi DG. Littré enregistre brûloire. Guérin 1892 et Nouv. Lar. ill. admettent brûloir ou brûloire. Le reste des dict. écrit brûloir. Étymol. et Hist. 1. 1784 « réchaud pour griller le café » (Texte cité dans Bulletin de la Société archéol. de la Charente, Angoulême, 1911, LXXXI); 2. p. ext. 1843 « lieu aménagé pour y brûler les vins », supra ex. Dér. de brûler*; suff. -oir*. Fréq. abs. littér. : 6. |