| BRUNÂTRE, adj. Dont la couleur tire sur le brun. Ses guenilles ternes, d'un gris sourd et brunâtre (Genevoix, Raboliot,1925, p. 286).♦ Antéposé, rare. La brunâtre anguille (L. Cladel, Ompdrailles,1879, p. 141). − Emplois subst. a) Au sing. Couleur tirant sur le brun. Une teinte tournant légèrement au brunâtre (Manuel du fabricant de couleurs,t. 1, 1884, p. 92). b) [Désignant une pers.] :
Il alla se camper en face de son adversaire, qui n'avait pas bougé d'une ligne, et le toisa de haut en bas. (...). − Tête-d'Or n'est pas mal forgé, mais notre brunâtre le doublera comme un jonc!
L. Cladel, Ompdrailles,1879p. 11. 1reattest. 1557 (Ch. de L'Escluze, trad. de Dodoens, Hist. des Plantes, 263 dans Hug.); dér. de brun* désignant la couleur, suff. -âtre*. − [bʀynɑ:tʀ
̥]. − Fréq. abs. littér. : 45. BBG. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 365. |