Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
BRUNET, ETTE, adj. et subst.
A.− Emploi adj.
1. Rare. Légèrement brun(e), tirant sur le brun. Des cheveux tout frisés qui étaient comme brunets à la racine et finissaient en couleur d'or (Sand, François le Champi,1850, p. 66).
2. P. méton. [En parlant de pers.] Dont les cheveux tirent sur le brun :
... la camériste était une simple fille brunette de la campagne qui regardait Dorothée avec ses cheveux d'or comme le soleil sur la terre. Jouve, La Scène capitale,1935, p. 147.
B.− Emploi subst.
1. Jeune femme, jeune fille dont les cheveux sont bruns, tirent sur le brun. Une jolie brunette.
2. Étoffe précieuse, généralement brune, en usage au Moyen Âge. Des robes de couleur bleue ou noire (...) de camelin, de brunette ou de soie (Faral, La Vie quotidienne au temps de St Louis,1942, p. 179).
Prononc. : [bʀynε], fém. [-εt]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1155 subst. fém. burmète « étoffe très fine, de couleur presque noire » (Serm. de Maurice de Sully dans Gay); ca 1165-70 brunete (Chr. de Troyes, Erec et Enide, 6669 dans T.-L.), considéré comme vieilli dep. 1606, Nicot, s.v. chevalier d'apr. Gay; 2. ca 1175 adj. et subst. « (celui, celle) qui est un peu brun(e) » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, 2416 dans T.-L.). Dimin. de brun*; suff. -et*. Fréq. abs. littér. : 27.
BBG. − Lajaunie (M.A.). Les Avatars d'un suff. émigré. Vie Lang. 1962, p. 537.