| BRUMAL, ALE, AUX, adj. Qui appartient à la saison des brumes, à l'hiver. Plante brumale (Ac. 1932-35); les Romains célébraient, l'hiver, en l'honneur de Bacchus, les fêtes brumales (Ac.1878).Rem. On rencontre dans la docum. un emploi de brumal comme synon. de brumeux* : En remontant le flux / Des légendes vers leurs sources les plus brumales (J. Richepin, Mes paradis, 1894, p. 190). Prononc. : [bʀymal], plur. [-o]. Étymol. et Hist. 1. 1495 « qui appartient au nord » (J. de Vignay, Miroir historial ds Delb. Rec. cité par DG), attest. douteuse d'apr. Quem.; 1558 (Thevet, Singularitez de la France antarctique, c. XXVII dans Gdf. Compl.) − 1611, Cotgr.; 2. 1551 « qui appartient à l'hiver » (Cotereau, trad. de Columelle, II, 10 dans Hug. : le temps brumal, qui est le quinziesme de decembre); Ac. 1835 note ,,il est peu usité``. Empr. au lat. brumalis « temps du solstice d'hiver » (Cicéron dans TLL s.v., 2209, 42). |