| BROUILLIS, subst. masc.
ŒNOLOGIE. Mélange alcoolique obtenu par distillation du vin (d'apr. Duval 1959). − P. ext. : 1. C'est au moyen de deux distillations successives, en suivant la méthode des brouillis, qu'il obtient une eau-de-vie marquant 60-65o.
Ch.-A. Wurtz, Dict. de chimie pure et appliquée,t. 1, vol. 1, 1869, p. 146. − P. anal. Mélange de tons, de couleurs : 2. Laissées à l'état d'esquisses, les œuvres exhibées par cette artiste sont un pimpant brouillis de blanc et de rose.
Huysmans, L'Art mod.,1883, p. 129. Prononc. Dernière transcr. dans Littré : brou-llî, ll mouillées. Étymol. et Hist. 1450-65 « boisson, drogue, obtenue par le mélange de divers ingrédients » (Pathelin, p. 59, Jacob dans Gdf.); 1550 « vin frelaté » (Débat de la Nourrice et de la Chamberière, Anc. th. fr., II, 430 dans Gdf.); 1877 (Littré Suppl. : Brouillis. Nom dans la Charente-Inférieure, du premier jet de la distillation des vins pour faire l'eau-de-vie). Dér. de brouiller*; suff. -is*. Fréq. abs. littér. : 6. BBG. − Lew. 1960, passim. |