| BRISIS, BRÉSIS, subst. masc. ARCHIT. Arête de l',,angle formé par les deux plans d'un comble brisé`` (Barb.-Card. 1963). L'eau ruisselait doucement sur le brisis du toit (R. Martin du Gard, Les Thibault,La Sorellina, 1928, p. 1203).− P. ext. ,,Étage compris entre l'entablement d'une façade et le brisis`` (Barb.-Card. 1963) : On observera que le brésis du comble est établi en encorbellement sur les murs de face, au moyen d'un système de potences formant corniche saillante et abritant parfaitement les murs.
Viollet-Le-Duc, Entretiens sur l'archit.,t. 2, 1872, p. 310. PRONONC. ET ORTH. : [bʀizi]. [iˑ] mi-long à la voyelle de 1resyll. dans Barbeau-Rodhe 1930; s final est transcrit dans Land. 1834, Gattel 1841 et Nod. 1844. Brésis et brisis alternent selon les dict. et les auteurs. ÉTYMOL. ET HIST. − 1175 bruiseïz « action de briser » (B. de Ste Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 11685); 1676 archit. (Félibien Dict., p. 504 : Brisis. Dans les Combles coupez la partie supérieure & qui va jusqu'au faiste, se nomme brisis. On appelle aussi le brisis, l'endroit où le toit est coupé & comme brisé).
Dér. du rad. de briser* étymol. 1; suff. -is*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. |