| BRIMBALEMENT, BRINGUEBALEMENT, BRINQUEBALEMENT, subst. masc. Fam. Mouvement de ce qui brimballe. Synon. balancement.Les deux vieux se virent, et au brimballement de leurs jambes, reconnurent qu'ils étaient de la « société » (G. d'Esparbès, Les Derniers lys,1898, p. 125).− P. ext. Mouvement accompagné de bruit. Au bruit du brimbalement du navire sur roues, de l'entrepont cahoté, je devine mes compagnons (A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 216). ♦ P. méton. Choc bruyant. Le brinqueballement sonore des bidons de fer blanc (Genevoix, Raboliot,1925, p. 35). Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. des xixeet xxesiècles, sous la forme brimbalement. PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [bʀ
ε
̃balmɑ
̃]; pas de transcr. de bringuebal(l)ement et de brinquebal(l)ement. 2. Forme graph. − Brimbal(l)ement est attesté dans la plupart des dict. gén. des xixeet xxes. avec un seul l. On rencontre la graph. brimballement avec 2 l dans G. d'Esparbès, Les Derniers lys, 1898, p. 125. La forme bringuebal(l)ement est écrite avec un l dans Rob. Suppl. 1970 (cf. aussi Giono, Bonheur fou, 1957, p. 336). Écrite avec deux l dans Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 304. Noter également la var. brinqueballement dans Genevoix, Rroû, 1930, p. 10 : ,,Ce qu'on appelait « le magasin » (...) était un monde (...) bourdonnant de moteurs, de voix, résonnant du frappement des battes qui heurtaient la panse des futailles, du brinqueballement des bidons de fer blanc.`` ÉTYMOL. ET HIST. − 1564 brimballement « mise en branle » (Rabelais, Cinquième livre, éd. Marty-Laveaux, p. 29) − av. 1598, Ph. de Marnix dans Hug.; repris au xixes., 1863 (Littré); 1948 bringueballement (Cendrars, Bourlinguer, p. 304 dans Rob. Suppl.); 1957 bringuebalement (Giono, Bonheur fou, p. 336).
Dér. du rad. de brimbaler, brinquebaler*; suff. -ment1*. STAT. − Fréq. abs. littér. Brimbalement : 1. Bringuebalement : 1. Brinquebalement : 1. |