| BRILLEMENT, subst. masc. Littér., rare. État de ce qui brille, éclat, reflet brillant : 1. Dans les bois, vous trouverez la pulmonaire
...
La jacinthe qu'on écrase facilement
Et qui a, écrasée, de gluants brillements
...
F. Jammes, De l'angélus de l'aube à l'angélus du soir,1898, p. 121. ♦ En partic., rare. Le brillement des yeux. Quel âge il peut avoir Gustave? Quel pouvoir il peut cacher dans ce brillement des yeux (...)? (Giono, Le Grand troupeau,1931, p. 157). − P. ext. Éclat très voyant de la beauté physique, surtout féminine : 2. Âme [MmeArnauld] vraiment solide et bâtie sur la pierre, a dit M. de Saint-Cyran; âme d'autant plus à estimer qu'il ne paraissait rien en elle de ces brillements qui flattent les sens des hommes!
Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 1, 1840, p. 140. Rem. Considéré comme ,,vieux`` ou ,,vieilli`` par la plupart des dict. qui l'enregistrent. PRONONC. − Dernière transcr. dans DG : briy'-man; en vers *bri-ye-. ÉTYMOL. ET HIST. − 1564 (J. Thierry, Dict. fr.-lat., Paris) − 1681 (Oudin Fr.-Ital.); repris en 1840 par Sainte-Beuve, Port-Royal, p. 140; qualifié de ,,vieux mot`` dans Lar. 19e.
Dér. de briller2*; suff. -ment1*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. |