| BRIDURE, subst. fém. A.− ART CULIN. Lien servant à assujettir les membres d'une volaille ou d'un autre petit animal que l'on cuit. Sa bridure [du cochon de lait à l'estouffade] faite d'une liane de vanille et d'un brin de mancenillier (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 198). B.− MAR. Résultat de l'action de brider (cf. ce mot B 3). Lien servant à maintenir ensemble et à serrer deux ou plusieurs cordages parallèles. La bridure des bas-haubans (Hugo, L'Homme qui rit,t. 1, 1869, p. 77). Prononc. Dernière transcr. dans DG : bri-dūr. Étymol. et Hist. 1. 1421 « plissure produite par une trop forte tension des fils de la trame » (Reg. 173, ch. 113 dans Du Cange, s.v. gratus, 4), seulement au xves.; sens mentionné dans Lar. 20e; 2. 1773 mar. (Bourde de La Ville Huet, Manuel des marins, ou explication des termes de mar., Paris : On appelle ainsi l'Amarrage fait pour brider); 3. 1867 cuis. (Lar. 19e). Dér. de brider*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Barb. Misc. 25 1944-52, pp. 46-47. |