| BRICOLIER, subst. masc. A.− [En parlant d'un cheval] ,,Cheval attelé à côté de celui du brancard d'une chaise de poste`` (Chesn. 1857). Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux. B.− Fam. Homme qui travaille de manière intermittente et avec une technicité sans garantie : 1. Avez-vous seulement jamais travaillé? J'entends travaillé en bon tâcheron, non en bricolier, en écumeur.
A. Arnoux, Le Chiffre,1926, p. 46. − Néol. ,,Ouvrier agricole saisonnier`` (Mét. 1955). − Arg. Loueur et chauffeur de taxi travaillant à la bricole* (d'apr. A. Simonin, J. Bazin, Voilà taxi! 1935, p. 100) : 2. ... j'ai piqué les moindres échoppes, les plus petits cafards horlogers, ratatinés dans leurs banlieues, entre le bocal et le quinquet... De la chapelle aux Moulineaux, je les ai tous parcourus. J'ai découvert de l'intérêt pour mes produits, chez un bricolier de Pierrefitte, chez un biffin de la plaine Saint-Maur.
Céline, Mort à crédit,1936, p. 195. PRONONC. − Dernière transcr. dans DG : bri-kò-lyé. ÉTYMOL. ET HIST. − A.− 1751 (Encyclop. t. 2 : Bricolier est le cheval qu'on attele à une chaise de poste à côté du cheval de brancard). B.− 1926 « bricoleur », supra. ex. 1.
Dér. A de bricole* étymol. B; B de bricole* étymol. A 3; suff. -ier*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. |