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BRASERO, subst. masc.
Appareil de chauffage constitué d'un bassin métallique monté sur pieds, rempli de braises. Synon. vx brasier, brasière.Des braseros, meuble très-primitif avec lequel on a le choix de geler ou de s'asphyxier? (Mérimée, Lettres à une inconnue,1870, p. 252).
Rem. Attesté dans les dict. à partir de Lar. 19e.
P. compar. :
1. Toute la quarante-deuxième rue, d'un bout à l'autre, fond dans la lumière, avec ses maisons trouées de rouge, comme des braseros. Morand, New York,1930, p. 127.
P. métaph., p. iron. :
2. Dans le kiosque à côté près du métro, la marchande elle, s'en fout de l'avenir (...) Les promeneurs en tas, groupés par la crève froide, se pressurent à se fondre autour de la loterie. Sans y parvenir. Brasero de derrières. Céline, Voyage au bout de la nuit,1932, p. 596.
PRONONC. : [bʀazeʀo]. Pt Rob. transcrit la 1resyll. avec [a] post. et donne aussi la possibilité de la prononcer avec [a] ant. Pour la prononc. de la 2esyll. par [e] fermé, cf. Buben 1935, § 20 : ,,Dans plusieurs mots latins ou étrangers non francisés l'e inaccentué, bien que sans accent aigu, se prononce comme é fermé : credo, deleatur, deliquium, delirium tremens, de profundis, desideratum, nota bene, requiem, secundo, semen contra, Te Deum, veni mecum, veto, brasero, decrescendo, impresario, petun, revolver, romancero, torero, tremolo.``
ÉTYMOL. ET HIST. − 1722 bracero « grand bassin de cuivre à pieds, rempli de charbon ardent, destiné au chauffage » (Aff. Etrangères, Corresp. d'Espagne, vol. 312, fo3, Lettre du P. de Laubrusel, d'Oyarson, 11 janv., d'apr. F. Baldensperger dans Fr. mod., t. 6, p. 253); 1784 brasero (De Langle, Voyage en Espagne, II, 45 dans Gohin, p. 326). Empr. à l'esp. brasero « id. » (prononcé [bra'sero], attesté dep. 1529-39 (Guevara, d'apr. Al.), dér. de brasa « braise » (braise*), suff. -ero (-ier*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 36.
BBG. − Baldensperger (F.). Notes lexicol. Fr. mod. 1938, t. 6, p. 253. − Gohin 1903, p. 326.