| BRAQUAGE, subst. masc. [Avec un compl. prép. de désignant une pièce mobile] Action de braquer*. Rayon de braquage : 1. Le Bréguet 941, avion de plus de vingt tonnes décolle en à peine plus de cent mètres grâce à une aile entièrement originale, dotée de volets à très fort braquage et à fentes que quatre hélices synchronisées soufflent intégralement.
L'Industr. aéron. fr.,1962, p. 15. ♦ Angle de braquage. Angle qu'elle forme en tournant autour d'un axe : 2. Pour des voitures de ville, fiacre ou omnibus, il importe que l'angle de braquage puisse être très grand, de façon à permettre de s'échapper d'une file de voitures ou de virer dans des rues étroites...
L. Périsse, Traité gén. des automob. à pétrole,1907, p. 339. − Arg. ,,Attaque à main armée`` (Le Breton 1960) : 3. Les jeunots de nos jours ... à peine leur premier flingue en fouille y se mettent au braquage.
A. Simonin, Le Pt Simonin ill.,1957, p. 61. PRONONC. : [bʀaka:ʒ]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [Fin xixes. « action de braquer les roues d'une voiture », d'apr. Rob., Dauzat 1968, Lar. Lang. fr.]; 1907, supra ex. 2.; 2. 1941 arg. « attaque à main armée » (Esn.).
Dér. de braquer*; suff. -age*. |