| BRAMEMENT, subst. masc. Cri du cerf au temps des amours : Il écoutait attentivement leurs deux râles presque égaux (...) incertaine d'abord, cette voix plaintive, longuement poussée, se rapprochait, s'enfla, devint cruelle; et il reconnut, terrifié, le bramement du grand cerf noir.
Flaubert, Trois contes,La Légende de St Julien l'Hospitalier, 1877, p. 120. − P. ext., rare. Cri de certains autres animaux. Le bramement de la bête fauve. Rem. On trouve aussi brame, donné comme ,,vieux mot`` par Lar. 19e. Attesté dans Lar. encyclop. C'est un roi de douleur qui vous fait ce grand brame de cerf dans la forêt (Montherlant, La Reine morte, 1942, III, 1, p. 205). 1reattest. 1787 (Bern. de St-P., Paul et Virginie dans Littré); dér. du rad. de bramer*, suff. -ement (-ment1*). − [bʀammɑ
̃]. |