| BOUTURE, subst. fém. HORTIC. Partie d'un végétal : branche, tige ou feuille que l'on plante en terre pour lui faire prendre racine. Faire des boutures (Ac.1835-1932).♦ P. anal. : 1. Toutes ces expériences établissent que les hydres possèdent en commun avec les végétaux le pouvoir de bourgeonner, de se reproduire par bouture; ...
E. Perrier, La Philos. zool. avant Darwin,1884, p. 217. − Drageon qui pousse au pied d'un arbre : 2. Le chèvrefeuille des bois (...) se multiplie bien plus facilement (...) de marcottes, de drageons et de boutures que de semences.
J.-J. Baudrillart, Nouv. manuel forestier,trad. de Burgsdorf, 1808, p. 317. ♦ P. compar. : 3. D'après cette conjecture, les journaux seraient [à Rome] comme une bouture sortie du vieux tronc pontifical.
Sainte-Beuve, Portraits contemp.,t. 3, 1846-69, p. 456. Prononc. : [buty:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1446 « ce qui pousse, plante » (Delb. Rec. d'apr. DG); 2. 1583 « branche d'un arbre qu'on sépare de sa tige et que l'on plante en terre » (Ch. Estienne, J. Liébault, L'Agric. et Maison rustique, Paris, p. 90b); 3. 1611 « drageon au pied d'un arbre » (Cotgr.). Dér. de bouter* étymol. 1 e; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 51. |