| BOUSARD, subst. masc. VÉN. Fiente ou fumées molles du cerf au printemps, lorsqu'elles ont la consistance de la bouse de vache. Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. 2. On dit aussi fumées bousards et fumées en bousards. 3. La docum. atteste un adj. région. bousard « grognon, bougon » (peut-être dér. du verbe bouser « fienter, crotter »; cf. neuchâtelois bousarder « quereller »). Tu sauras encore que je suis quelques fois bousard avec moi-même, et que je fais ma lippe (Balzac, Correspondance, 1819, p. 53). Prononc. Dernière transcr. dans DG : bou-zàr. Étymol. et Hist. 1655 vén. bouzard (Salnove, Dict. des chasseurs, p. 5 dans Mélanges Franck, Sarrebrück, 1957, pp. 11-18), graphie attestée jusqu'à Trév. 1771; 1721 bousard (Trév.). Dér. de bouse*; suff. -ard*. Fréq. abs. littér. : 2. |