| BOURSOUFLEMENT, subst. masc. A.− Action de boursoufler, résultat de cette action. Ses paupières aux lobes gonflés, (...), le boursouflement de toute sa personne (E. et J. de Goncourt, Journal,1896, p. 898). − Spéc., CHIM. Augmentation de volume d'une substance soumise à l'effet de la chaleur [cf. A.-M. Villon, Dessinateur et imprimeur lithographe, 1932, p. 481 (encyclop. Roret)]. B.− Rare, au fig. et partic. en parlant du style. Et si je glisse sur Rostand, mauvais écrivain, dont la pauvre ingéniosité, faussement héroïque, et le boursouflement lyrique sont d'ailleurs heureusement taris (...) c'est par pure courtoisie (L. Daudet, L'Entre-deux-guerres,1915, p. 105). PRONONC. ET ORTH. : [buʀsufləmɑ
̃]. Land. 1834 écrit boursoufflement (à ce sujet cf. boursoufler). ÉTYMOL. ET HIST. − 1590 [éd. 1598] méd. boursouflement (Paré, XV, 5, éd. Malgaigne, Paris, 1840, t. 2, p. 417), attest. isolée; repris en 1896, supra; 1803 chim. (Boiste : Boursouflement [...] Augmentation de volume par le feu).
Dér. de boursoufler*; suff. -ement (-ment1*). STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. |