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BOURSILLER, verbe.
Fournir, à plusieurs en se cotisant, une petite somme pour une dépense commune. [Une fille de Saint Lazare :] (...) Quand nous avons boursillé pour la layette (Sue, Les Mystères de Paris,t. 6, 1842-43, p. 343).
P. ext. Tirer continuellement de petites sommes de sa bourse; vider sa bourse. Elle a tellement boursillé pour les pauvres, que les débris de notre fortune ont été réduits à quelques miettes (G. d'Esparbès, Les Derniers lys,1898, p. 135).
Rem. 1. Littré souligne que ce verbe se conjugue avec l'auxil. avoir. 2. Littré enregistre le subst. masc. boursillement. Action de boursiller (cf. de Montaiglon, Hist. de l'Acad. de peinture − Mém. attribués à H. Testelin (xviies.), t. 1, p. 72 dans Littré Suppl. 1877).
PRONONC. − Dernière transcr. dans DG : bour-si-yé. Finale avec [λ] mouillé dans Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Gattel 1841, Nod. 1844, Fél. 1851 et Littré; yod dans Land. 1834 et DG.
ÉTYMOL. ET HIST. − a) 1548 [1552] « donner une petite somme pour une œuvre commune » (Rabelais, Quart livre, éd. Marty-Laveaux, chap. 20, Paris, 1870, p. 344), qualifié de ,,familier`` par Ac. 1740 à 1878, de ,,vieilli`` par DG; b) av. 1590 bourciller « se procurer de l'argent de divers côtés » (Brantôme, Cap. franc., M. de l'Escun − III, 51 − dans Hug.); 1619 boursiller (Aubigné, Hist. Univ., XV, 1, ibid.); c) 1597 « prendre de l'argent dans sa bourse » (Guill. Bouchet, 4eSeree − I, 133 − dans Hug.). Dér. de bourse1*; suff. -iller*.
BBG. − Kuhn 1931, p. 100. − Sain. Lang. par. 1920, p. 538. − Schuchardt (H.). Romanische Etymologien. 2. Sitzungsberichte der philosophisch-historischen Klasse der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. 1899, t. 141, no3, p. 137.