| BOURRELLERIE, subst. fém. A.− Techniques en usage dans le métier de bourrelier; ce métier. Apprendre la bourrellerie; le cuir à bourrellerie (J. Bérard, J. Gobilliard, Cuirs et peaux,1947, p. 109). B.− Commerce, magasin de vente du bourrelier. Ouvrir une bourrellerie. Rem. Une forme homogr. bourrelerie ou bourrellerie signifiant « art du bourreau, cruauté », terme ancien et rare, est relevée dans Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-20e, Littré, Guérin 1892. Prononc. et Orth. : [buʀ
εlʀi]. Warn. 1968 propose également la prononc. [buʀ
əlʀi]. Ac. 1835 écrit bourrelerie; cf. aussi Littré et Lar. 19equi émettent des réserves sur cette graph., par ex. Lar. 19e: ,,Nous n'avons adopté qu'avec répugnance l'orthographe de l'Académie; la prononciation bourrèlerie est exigée par l'usage et l'euphonie; [c'est l'orth. de Besch. 1845]. Comment donc peut-on donner à un e muet la valeur e ouvert? Pourquoi prononcer bourrèlerie et écrire bourrelerie? L'analogie du reste exigerait que l'on écrivît bourrellerie``. (Pour ces réserves cf. encore Lab. 1881, pp. 36-37). Ac. 1878 entérine la graph. bourrellerie; on la trouve ensuite dans Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, DG, et pour les dict. mod. dans Ac. 1932, Rob., Lar. encyclop. et Quillet 1965. Étymol. et Hist. 1268-71 (E. Boileau, Métiers, 220 dans T.-L.). Dér. de l'a. fr. bourrel (v. bourrelier); suff. -erie*. |