| BOURGADE, subst. fém. Petit village dont les maisons sont plus disséminées que dans le bourg : Ce fut une révolution que celle qui substitua la cité à la bourgade, le culte de la patrie aux sanctuaires de famille, un lien public aux liens de clientèle; ...
Vidal de La Blache, Principes de géogr. hum.,1921, p. 206. Prononc. : [buʀgad]. Étymol. ET HIST. − 1418 borguade (Caumont, Voy. à Jérus., 30, De La Grange dans R. Hist. litt. Fr., 1898, p. 300); 1446 bourgade (Chron. du mont Saint-Michel, II, 193, A. T., ibid.).
Empr. à l'a. prov. borgada « id. » attesté dep. 1392 (Pansier t. 3) dér. coll. de l'a. prov. borc « bourg » (ca 1160, Brunel t. 1 p. 95), v. bourg. Un empr. à l'ital. borgata « id. » attesté dep. le xiiies. dans Batt., lui-même dér. de borgo est moins probable. STAT. − Fréq. abs. littér. : 199. BBG. − Bruppacher (V.). Zur Geschichte der Siedlungsbezeichnungen im Gallo-romanischen Vox rom. 1962, t. 21, p. 22. − Hasselrot (B.). Ét. sur la vitalité de la formation dimin. fr. au 20es. Uppsala, 1972, p. 11. − Hasselrot (B.). Études sur la formation dimin. dans les lang. rom. Uppsala, 1957, p. 170. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 362. |