| BOUGONNEUR, EUSE, subst. Celui (celle) qui bougonne. J'aimerais mieux rester fille que d'épouser pareil bougonneur (Bruant1901, p. 6).Rem. Attesté dans Lar. encyclop., Quillet 1965, Lar. Lang. fr. − Emploi adj. Qui est le fait d'une personne bougonne : Le père Didace ne jure que par lui. L'amitié bougonneuse d'Alphonsine ne le lâche point d'un pas.
G. Guèvremont, Le Survenant,1945, p. 241. 1reattest. 1611 « personne qui exécute un ouvrage de manière malhabile » (Cotgr.), attest. isolée; 1824 « personne qui bougonne » (Mémoires de la Société des Antiquaires de France, p. 240); dér. de bougonner*, suff. -eur2*. − Seule transcr. dans Fél. 1851 : bûgonε
ʀ, bûgonε
̃z (ε
̃ = [ø]; ε = [œ]). Lar. 19eenregistre le terme de comm. sous les formes bougonneur ou boujonneur (pour ce sens cf. bougonner étymol.); cf. aussi Nouv. Lar. ill. et Lar. 20equi renvoient, s.v. bougonneur, à boujonneur. − Fréq. abs. littér. : 1. |