| BOUCAILLE, subst. fém. Crachin sur les bancs de Terre-Neuve. De la boucaille de neige (J.-B. Charcot, Le« Pourquoi-Pas? » dans l'Antarctique, 2eexpédition antarctique fr., 1908-10, 1910, p. 112).Rem. Attesté dans Lar. encyclop. ÉTYMOL. ET HIST. − 1906 (J.-B. Charcot, Le « Français » au Pôle Sud, p. 5).
Prob. dér. de bouc*; suff. péj. -aille* (cf. FEW, s.v. *bucco, I, 589, Metz boquin « giboulée d'avril »); mais le rapp. sém. n'est pas clair (d'apr. FEW, loc. cit., il s'agirait dans ce dernier mot et d'autres semblables, d'une légende très répandue selon laquelle mars aurait emprunté à avril quelques jours afin de détruire par le froid un troupeau, dont les bergers s'étaient moqués de lui). BBG. − Sizaire (P.). Le Parler des gens de mer. Vie Lang. 1971, p. 384. |