| BORDJ, subst. masc. [En Afrique du Nord] Lieu fortifié et isolé à usages divers (résidence officielle, caravansérail, poste de défense, etc.) : S'il arrive au contraire que l'ennemi soit signalé ou qu'il y ait par là quelque tribu turbulente à châtier, ce jour-là, c'est Si-Cheriff en personne qu'on voit sortir du bordj avec son appareil de guerre.
Fromentin, Un Été dans le Sahara,1857, p. 81. Orth. Ac. Compl. 1842 traite le terme de myth., s.v. bordj ou albordj (cf. aussi Besch. 1845 et Guérin 1892). Lar. 19ele traite, s.v. bordj en signalant : ,,on trouve aussi ce mot sous la forme al bordj, le bordj``. Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e(et Lar. encyclop.) ainsi que Rob. et Quillet 1965 enregistrent la forme bordj pour désigner une ,,maison solidement construite``. Étymol. et Hist. 1857, supra ex. Empr. fait en Algérie à l'ar. burg « tour, fortin », lui-même empr. au b. lat. burgus, v. bourg. Fréq. abs. littér. : 30. |