| BOQUILLON1, subst. Vx. Bûcheron : ... l'empereur comme le boquillon garde une place; serviteur de l'intérêt de tous, il dispose l'avenir bel et bon.
Claudel, Tête d'or,1reversion, 1890, p. 96. Rem. Attesté dans Ac. 1798-1932, Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop., Littré, Guérin 1892, DG, Rob. PRONONC. : [bɔkijɔ
̃]. Le mot est transcrit avec [λ] mouillé à la finale dans Gattel 1841, Nod. 1844 et Littré. ÉTYMOL. ET HIST. − 1210-40 bosquillon « bûcheron » (Gaydon, 121 dans T.-L.); 1668 boquillon (La Font., Fab., V, 1 dans Littré), considéré comme n'étant plus en usage et supplanté par bûcheron* dep. Trév. Suppl. 1752; encore attesté en Picardie (Corblet : bokillon) et en Flandre (Verm. : boquillon et Hécart : Boquelion).
Terme d'aire pic. et flam., variante de boskellon « bûcheron » (ca 1170, Fierabras, 1670 dans Gdf. Compl.) forme encore attestée jusqu'au xiiies. dans T.-L., dér. de bosk- (bois*) avec substitution du suff. -ille* + -on* au suff. -ellon (-elle* + -on*). STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. |