| BONICHE, subst. fém. Pop., péj. Jeune bonne* : M. de Marquet frappa à la porte. Une femme de chambre apparut. C'était Sylvie, une petite boniche dont les cheveux d'un blond fadasse retombaient en désordre sur son visage consterné.
G. Leroux, Le Mystère de la chambre jaune,1907, p. 122. Rem. On rencontre dans la docum. le néol. bonichier, subst. masc. (H. Bazin, La Tête contre les murs, 1949, p. 211 : écumer les chambres de bonnes [...] les bonichiers; suff. -ier*, p. anal. avec grenier, etc.). Chambre de bonne. PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [bɔniʃ]. 2. Forme graph. − La majorité des dict. qui enregistrent le mot admet boniche ou bonniche, mais Pt Lar. 1906 note uniquement boniche, Dub. uniquement bonniche. ÉTYMOL. ET HIST. − 1900 boniche (Nouguier, Notes manuscrites interfoliées au Dict. de Delesalle); 1901 bonniche (Bruant, p. 65).
Dér. de bonne* subst.; suff. -iche*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 35. |