| BONAPARTISME, subst. masc. A.− Attachement à Napoléon Bonaparte, à la dynastie ou au régime impérial des Bonaparte. Être d'un bonapartisme farouche; en lui, s'achevait l'évolution qui, sous le coup des premières batailles perdues, avait détruit la légende napoléonienne, le bonapartisme sentimental (Zola, La Débâcle,1892, p. 572). B.− Système de gouvernement des Bonaparte ou de leurs partisans. Le bonapartisme est ce que je redoute le plus, car c'est la seule chose qui puisse redonner « faveur au despotisme et l'aristocratie » (J.-J. Ampère, Correspondance,1831, p. 33). − P. ext. Régime autoritaire plébiscité par la nation. Synon. césarisme. PRONONC. : [bɔnapaʀtism̥]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1816 « attachement à la dynastie ou au système politique des Bonaparte » (Courier, Pamphlets pol., Pétition aux deux Chambres, p. 7); 2. 1845 (Besch. : Bonapartisme. Système de Bonaparte; système de contre-révolution qu'il avait adopté).
Dér. de Bonaparte (bonapartesque*); suff. -isme*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 24. BBG. − Dub. Pol. 1962, p. 130, 161, 174. |