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BOISERIE, subst. fém.
TECHNOLOGIE
A.− Revêtement en bois qui garnit les murs d'une pièce. Boiserie de chêne :
Il fit quelques pas et se trouva dans une immense salle gothique extrêmement sombre, et toute lambrissée de chêne noir; à l'exception d'une seule, les fenêtres en ogive avaient été murées avec des briques. La grossièreté de cette maçonnerie (...) faisait un triste contraste avec l'antique magnificence de la boiserie. Les deux grands côtés de cette salle (...) étaient garnis de stalles de bois richement sculptées. On y voyait, figurés en bois de différentes couleurs, tous les mystères de l'Apocalypse. Stendhal, Le Rouge et le Noir,1830, p. 103.
B.− [Pour d'autres ouvrages de menuis.] Fauteuils (...) délicats de boiserie (Michelet, Journal,1834, p. 144);un grand trumeau en boiserie blanche (E. et J. de Goncourt, Journal,1858, p. 536);une boiserie d'orgues (Du Camp, En Hollande,1859, p. 166);les boiseries (...) de la porte et de la fenêtre (Zola, Le Ventre de Paris,1873, p. 730);la haute boiserie de son lit (Loti, Pêcheur d'Islande,1886, p. 309).
Rem. S'est employé aussi, except., comme synon. de boisage* A : les boiseries d'étai (Barbusse, Le Feu, 1916, p. 165).
Prononc. : [bwazʀi]. Également [bwɑzʀi]. Étymol. et Hist. 1715 (Église de St Omer, I, 84 dans IGLF Litt.); av. 1755 [1700 d'apr. FEW t. 15, p. 206b] (St Simon, III, 377 dans DG). Dér. de bois*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 367. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 323, b) 841; xxes. : a) 756, b) 378.