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BOBINAGE, subst. masc.
A.− TECHNOL. et TISS. Action d'enrouler du fil ou une matière souple sur des bobines. P. méton., ensemble des fils bobinés. Bobinage du fil, du papier (cf. C. Blanquet, Technol. des métiers de l'habill., 1948, p. 97); ils démonteraient l' appareil, dérouleraient les bobinages, noteraient qu' ils trouvent ici du cuivre, là des charbons, (Valéry, Variété 5,1944, p. 73).
− Arg. Vol au bobinage. ,,Le vol au bobinage consiste à entourer de papier de soie les bobines de soie brute, puis à peser le tout, en marquant comme tare une bobine non surchargée de soie et papier. Cela s'appelle aussi piquage d'once, la soie étant encore pesée à l'once dans le midi`` (Hogier-Grison dans France1907).
− Spéc. Avant le tissage, garnissage des bobineaux qui serviront à ourdir la chaîne. Le bobinage consiste à enrouler le fil sur de petits cylindres en bois appelés « bobineaux » (Nouv. Lar. ill.).
Rem. Sens noté dans Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., DG, Rob., Quillet 1965.
B.− P. ext., ÉLECTR. ,,Enroulement d'un fil électrique sur une bobine isolante ou sur une masse de fer doux`` (Sc. 1962). P. méton. ,,Ensemble des conducteurs disposés sur un appareil ou une machine électrique`` (Siz. 1968). Bobinage de radio (Le Figaro,19-20 janv. 1952, p. 4, col. 3).
Rem. Sens noté dans Lar. 20e, Lar. encyclop., Rob. et Quillet 1965.
1reattest. 1809 (Archives des découvertes et inventions nouv., 1, 334 dans Quem.); dér. du rad. de bobiner*, suff. -age*. − [bɔbina:ʒ]. − Fréq. abs. littér. : 1.