| BLANC-MANGER, subst. masc. Entremets à base de gelée et de lait d'amandes : 1. Il [Réhu] la dépeint [MmeTallien] nue jusqu'aux flancs... Il a vu cela, lui, toute cette chair d'espagnole, grassouillette et pâle, nourrie de blancs-mangers...
A. Daudet, Immortel,1888, p. 111. Rem. Attesté dans la plupart des dict. du xixeet du xxesiècle. − P. métaph. : 2. Nous sommes de bien grossiers personnages, et ce beau monde qui vit de blanc-manger littéraire a bien raison de nous mépriser.
Sainte-Beuve, Nouveaux lundis,t. 1, 1863-69, p. 315. Rem. Attesté dans Lar. 19e, Guérin 1892. Prononc. ET ORTH. : [blɑ
̃mɑ
̃
ʒe]. Au plur. des blancs-mangers. Étymol. ET HIST. − 1275-1300 « aliment blanc, à base de lait, d'amandes et de blanc de volaille » (Bataille de Karesme et de Charnage dans Fabliaux, éd. Barbazan et Méon, IV, 91, 355 dans T.-L.).
Composé de l'adj. blanc* et de manger*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 10. |