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BIZARREMENT, adv.
De manière bizarre, étrange, inattendue. Les haines entre les familles étaient telles qu'on voit des palais bizarrement construits (Mmede Staël, Corinne,t. 3, 1807, p. 272):
1. Jamais musique si bizarrement originale et si étrangement neuve n'avait retenti dans la grande salle du conservatoire. Musset, Revue des deux mondes,1833, p. 738.
2. Du côté lémurien, les tarsidés, minuscules animaux sauteurs, au crâne rond et gonflé, aux yeux immenses, dont le seul survivant actuel, le tarsier de Malaisie, fait bizarrement songer à un petit homme. Teilhard de Chardin, Le Phénomène humain,1955, p. 171.
SYNT. Agir, se conduire, vivre bizarrement; regarder bizarrement.
PRONONC. : [bizaʀmɑ ̃].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1587 biserrement « capricieusement » (Cholières, Œuvres, 9eAprès Disnee, p. 382 dans Hug.). Dér. de bizarre*; suff. -ment2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 347. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 269, b) 349; xxes. : a) 303, b) 876.