| BISAÏEUL, EULE, subst. Ascendant au troisième degré, arrière-grand-père ou arrière-grand-mère : Si ce n'est elle qui l'eût fait, c'eût été son père. Si ce n'est son père, son grand-père, si ce n'est son grand-père, son bisaïeul.
Mallarmé, Correspondance,1862, p. 55. PRONONC. ET ORTH. : [bizajœl]. Pour ce mot cf. aïeul. Unanimité de tous les dict. pour le plur. des bisaïeuls. Grev. 1964, § 282 signale : ,,Régulièrement on dit les bisaïeuls ``(Littré), les trisaïeuls (Littré). Cependant les pluriels bisaïeux, trisaïeux sont aussi en usage.`` ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1283 besaiol subst. masc. « père de l'aïeul ou de l'aïeule » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, 19, 3 dans T.-L.); 1315 bisaieul (Ordonn. concernant les nobles et autres du comté de Champagne dans Nouv. cout. gén., éd. Bourdot de Richebourg, t. 3); 2. 1283 besaiole subst. fém., « mère de l'aïeul ou de l'aïeule » (Ph. de Beaumanoir, op. cit., 45, 14 dans T.-L.); 1680 bisaieule (Rich.).
Composé de bis* « deux fois » et de aïeul*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 161. BBG. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 151. |