| BIQUET1, ETTE, subst. A.− Fam. [Pour désigner un animal] 1. Au masc. Le petit d'une bique, d'une chèvre. Des chèvres avec leurs biquets (Boylesve, La Leçon d'amour dans un parc,1902, p. 251).Synon. chevreau. − P. ext., région et arg. (des jockeys). Biquet de quatre sous (G. Esnault, Notes complétant et rectifiant « Le Poilu tel qu'il se parle », 1956, p. 566). 2. Au fém. Petite chèvre : 1. Ces animaux [les chèvres d'Afrique] diffèrent beaucoup des nôtres (...) ils n'ont pas la physionomie espiègle et mutine de nos biquettes enjouées.
G. Sand, Un Hiver à Majorque,1842, p. 163. 2. L'enfant ne profitait guère, (...); on dut le mettre au lait de chèvre. Sa mère crut faire remarque qu'il prenait plus volontiers le lait de la biquette grise de Dorothée.
Pourrat, Gaspard des montagnes,À la belle bergère, 1925, p. 104. B.− [En parlant d'une pers.] Terme d'affection (surtout à l'égard d'un enfant). Mon biquet. Oui, vieux biquet, de samedi prochain en 8 je m'embarque par le chemin de fer (Flaubert, Correspondance,1843, p. 30). PRONONC. : [bikε], fém. [-εt]. ÉTYMOL. ET HIST. − A.− Subst. masc. 1668 « petit de la bique » (La Font., IV, XV dans Rob.); d'où 1843 fam. vieux biquet (Flaubert, Correspondance, p. 142). B.− Subst. fém. 1842, supra ex. 1.
Dér. de bique* étymol. 1; suff. -et*, -ette* [le mot biquette ne figure pas dans les tables de Marty t. 2]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 5. BBG. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 261; t. 2 1972 [1925], p. 92. |