| BIONIQUE, subst. fém. et adj. Science qui a pour objet l'amélioration de la technologie (en partic. de l'électronique) en tirant profit de l'étude de certains processus biologiques observés chez les êtres vivants. Rem. 1. Attesté dans Lar. encyclop. Suppl. 1968 (qui donne en électron., le synon. bioélectronique) et dans Rob. Suppl. 1970. 2. Cf. l'art. consacré à cette sc. dans Méd. Biol t. 1 1970. − Emploi adj. Qui est relatif à la bionique. Rem. 1. Attesté dans Rob. Suppl. 1970. 2. On rencontre dans la docum. bionicien, ienne, subst. Scientifique spécialisé dans la bionique (attesté dans Rob. Suppl. 1970). Les recherches des bioniciens (cf. Méd. Biol. t. 1 1970). Prononc. : [bjɔnik]. Étymol. et Hist. 1963 (Perraud). Empr. à l'anglo-amér. bionics, contraction de bio[logy] et [electro]nics, forgé par J.-E. Steele, collaborateur des Air Force's Aerospace Medical Laboratoires, pour désigner le thème du symposium [Bionics Symposium] qui réunit en 1960 des biologistes, des physiciens, des mathématiciens, des spécialistes en électricité ... aux fins d'étudier l'apport de l'analyse de systèmes biologiques au fonctionnement de systèmes artificiels calqués sur eux (cf. Bionics Symposium, 1961, E.E. Bernard and M.R. Kare [eds] dans Encyclop. brit.). BBG. − Giraud (J.), Pamart (P.), Riverain (J.). Mots dans le vent. Vie Lang. 1970, p. 712. − Quem. 2es. t. 1 1970, p. 7. |