| BILLER1, verbe trans. A.− TRANSP. Corder un ballot au moyen de la bille, morceau de bois servant à serrer les cordes (cf. bille2C) : ... on écrit du côté du couvercle fragile pour indiquer qu'on doit faire attention en billant ce colis avec d'autres dans le chargement.
G. Huberson, Nouv. manuel complet de l'accordeur et du réparateur de pianos,1926, p. 67 (encyclop. Roret). B.− MAR. [Dans le halage des bateaux] Attacher la corde à la bille, pièce de bois placée derrière le cheval. Rem. Attesté dans Littré, Guérin 1892, DG. C.− BOULANGERIE. Biller la pâte. ,,L'aplatir avec un rouleau qu'on nomme bille`` (Littré). Rem. Attesté dans Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. Prononc. Dernière transcr. dans DG : bi-yé. Étymol. et Hist. 1. xves. « lier, attacher » fig. (Meschinot, Lunettes des Princes, 17, Jouaust dans R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 292); 1527 « lier, attacher en tordant la corde avec la bille » (Cretin, Invective sur la journée des Esperons, p. 171 dans Hug.); 2. 1611 nav. « attacher à la bille les chevaux de remorquage » (Cotgr.); 3. 1741 boulangerie (Savary des Bruslons, Dict. univ. de comm.). Dér. de bille2« pièce de bois » étymol. a, b, c; dés. -er. BBG. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 185, 266. |