| BIEN-FONDS, subst. masc. DR., gén. au plur. Propriété comprenant ,,le sol et tout ce qui en dépend en superficie et en profondeur : les immeubles`` (Gloss. de l'anc. dr. fr., Paris, 1846). Être riche en bien-fonds (Ac. 1835-1932) : 1. Bien qu'il ne vînt que rarement au pays, (...) il n'en poursuivait pas moins l'idée d'acheter chez nous, de matérialiser, d'incarner là sa réussite dans un bien-fonds, où vivre libre et maître après Dieu.
Pesquidoux, Le Livre de raison,1928, p. 182. − P. métaph., au sing. Possession, valeur sûre : 2. Il reste enfin la Toussaint avec le placare christe et les trois coups de tocsin, le glas en tercets du dies irae (...). Quel immense bien-fonds de poésie, quel incomparable fief d'art l'église possède! ...
Huymans, En route,t. 2, 1895, p. 255. 1reattest. 1803 (Boiste); composé de bien3;* et de fonds*. − [bjε
̃fɔ
̃]. Land. 1834 écrit bienfonds, en un mot. − Fréq. abs. littér. : 31. BBG. − Quem. 2es. t. 2 1971, p. 8. |