| BICOT2, subst. masc. Pop. et péj. Arabe nord-africain : Je les [Espagnols, Italiens, Maltais, ...] voyais s'organiser en cité, se refaire une patrie, s'élancer à la conquête des vergers, (...), travailler furieusement jusqu'au jour où ils pouvaient se payer un bicot et le faire trimer à son tour!
J. et J. Tharaud, La Fête arabe,1912, p. 179. Orth. − Bico dans Lar. 20e, Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.ÉTYMOL. ET HIST. − [Ca 1892 arg. dans Esn.]; 1901 « tirailleur algérien » (Bruant, p. 408); 1901 bico « arabe » (Rossignol, Dict. d'arg., arg.-fr. et fr.-arg., p. 66).
Issu par aphérèse de arbicot, de même sens, 1863 (A. Camus, Les Bohèmes du drapeau, t. 1, p. 203 dans Sain. Lang. par., p. 154), v. arabe. STAT. − Fréq. abs. littér. : 28. BBG. − Sain. Lang. par. 1920, p. 155. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 429; t. 2 1972 [1925], p. 36. |