| BICHETTE1, subst. fém. A.− Petite biche, jeune biche. B.− Fam. [En parlant à/d'une jeune femme, à/d'une jeune fille] Terme d'affection : 1. ... nous sommes remis ensemble, oh! tout à fait. Il y a bientôt six semaines. Je vais la retrouver le soir, quand je ne rentre pas trop tard. Aujourd'hui, la pauvre bichette se passera de moi; j'ai à travailler jusqu'au jour.
Zola, La Curée,1872, p. 530. 2. Il s'arrêta devant sa femme : « Eh bien, si tu veux, bichette, je vais retourner tout seul chez Maître Lamaneur pour le consulter et lui expliquer la chose. »
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Le Legs, 1884, p. 967. Rem. On rencontre dans la docum. la forme masc. bichet, mêmes emplois. Terme d'affection, en parlant à une jeune femme ou une jeune fille. Adieu, mon vieux bichet, je vais aller déjeuner chez le professeur et ensuite au Rond-Point (Flaubert, Correspondance, 1843, p. 21). PRONONC. : [biʃ
εt]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1176-81 pic. bissete « petite biche » (Landri de Waben, Cant. des Cant., ms. Mans, 173, fo56 vodans Gdf. Compl. : Fai nos semblant a ces bissettes) − xives., Froissart dans Delb. Notes, cité par DG, bichette; 2. 1845 fig. hypocoristique, fam. ma bichette (Besch. : Bichette [...], en parlant à une femme, à une fille).
Dimin. de biche*; suff. -ette*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 7. BBG. − Quem. 2es. t. 2 1971, p. 7. |