| BERGEROT, subst. masc. Région. Petit berger. Un bergerot qui gardait ses bêtes (Pourrat, Gaspard des montagnes,Le Pavillon des amourettes, 1930, p. 172).Rem. ,,Vieux mot français (...) conservé en provençal`` (Mary Burns dans Rheims 1969); cf. A. Daudet, Lettres de mon moulin, 1869, p. 236 et L'Arlésienne, 1872, II, 2etabl., 3, p. 391; Pourrat, Gaspard des montagnes, Le Château des sept portes, 1922, p. 159. Attesté dans Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Guérin 1892 (sous la forme bergerot, otte, subst.) et dans Lar. Lang. fr. (comme subst. masc. seulement). 1reattest. xiiies. (Chansons, ms. Montp. H. 196, fo111 vodans Gdf.), surtout au xvies. (Hug.), répertorié à partir de Trév. 1752; dimin. de berger*, suff. -ot*. − [bε
ʀ
ʒ
ə
ʀo]. Dans la transcr. de Gattel 1841 : bêr-je-ro, noter l'accent circonflexe. Gattel indique non seulement la syllabation, mais encore la prononc. correspondante; d'où longueur de la voyelle devant r final. BBG. − Hasselrot (B.). Ét. sur la formation dimin. dans les lang. rom. Uppsala, 1957, p. 194, 211. |