Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
BERGERETTE, subst. fém.
A.− Jeune bergère (cf. bergeronnette A) :
1. Vous vous dites : « Comment se fait-il que ce Vallombreuse, si hautain, si arrogant, si impérieux, soit devenu, de tigre qu'il était, un agneau qu'une bergerette conduirait au bout d'un ruban? » T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 466.
Au fig., ORNITH. Bergeronnette* (Ac. Compl. 1842, DG, Lar. Lang. fr., etc.; cf. aussi bergère s.v. berger, ère II B).
B.− Domaine artistique.
1. LITT., vx. Petite poésie pastorale du xvesiècle très voisine du rondeau.
2. MUS. Mélodie pastorale sur une telle pièce (cf. bergerade B et bergerie B) :
2. Ce jour-là il y avait à la fontaine du Ponceau des hommes et des femmes sauvages qui se combattaient et faisaient plusieurs contenances en chantant de petits motets et des bergerettes. Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 32.
3. P. méton. Liqueur composée de vin et de miel, que l'on buvait autrefois à Pâques, en chantant des chansons de bergers (d'apr. Lar. 19eet Guérin 1892).
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
PRONONC. : [bε ʀ ʒ ə ʀ εt]. Barbeau-Rodhe 1930 : [bε ʀ ʒ ʀ εt].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1240-70 « petite bergère » (Robin et Marion dans Théâtre fr. au Moyen Age, 114 dans T.-L.); 2. ca 1375 ornith. bercherete, synon. de bergeronnette (Modus et Ratio, éd. Tilander, p. 204, v. aussi Romania t. 33, p. 365), attest. isolée; repris dep. Ac. Compl. 1842; 1530 bergerette « id. » (Palsgr., p. 286); 3. 1461 « petite poésie rustique » (J. de Roye, Journal connu sous le nom de « Chronique scandaleuse », t. 1, p. 27 dans IGLF Litt. : disoient de petiz motetz et bergeretes); 4. xvies. « sorte de liqueur composée de miel et de vin » (Texte cité dans Du Cange t. 1, p. 638b : font la collation en buvant de la Bergerette). Dimin. de bergère, fém. de berger*; au sens 2 v. aussi bergeronnette étymol. 2; sens 3 p. allus. aux personnages; sens 4 p. méton. du précédent.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 5.