| BECQUETANCE, BÉQUETANCE, BECTANCE, subst. fém. Arg. Nourriture, repas : 1. Mais pour la bectance mon ami! Fallait quand même, que je trouve du bulle! (...) On me faisait du « crédo » nulle part! (...) ni le boulanger(...) ni la fruitière...
Céline, Mort à crédit,1936, p. 466. 2. Judex, Lebail étaient de corvée. Ils ramassèrent les bouthéons, se dirigèrent vers la porte(...) Forestier(...) les repoussa vers l'intérieur :
− Non, (...) on va vous apporter votre becquetance, la compagnie est consignée.
P. Vialar, La Mort est un commencement,Les morts vivants, 1947, p. 358. − Marchand de béquetance. Restaurateur : 3. « Quand il y en a pour le marchand de béquetance, il y en a pour le marchand de sommeil. »
A. de Lafaille (Larch.Suppl.1880, p. 14). Rem. Attesté dans Lar. encyclop., Rob. Suppl. 1970 et Lar. Lang. fr. 1reattest. béquetance 1880 (supra ex. 3); becquetance (1907 France); bectance 1916 (Barbusse, Le Feu, p. 27); dér. de becqueter*, étymol. 2 c, suff. -ance*. − Lar. encyclop. admet becquetance ou bectance. Rob. Suppl. 1970 écrit uniquement becquetance. − Fréq. abs. littér. : 6. |