| BAVOIR, subst. masc. Pièce de lingerie, attachée au cou des nourrissons, destinée à recevoir leur bave. Synon. bavette :Quelquefois, Madame Héronde, elle éprouvait une telle fatigue, qu'elle confondait toutes les commandes, elle nous a rendu comme ça, des « petits bavoirs » en broderie qu'on attendait comme édredons...
Céline, Mort à crédit,1936, p. 154. SYNT. Bavoir anglais. ,,Modèle de bavoir assez long pour couvrir toute la poitrine`` (Lar. 19e). Bavoir américain. Rem. Ac. 1932 renvoie à bavette; attesté par Lar. 19e, Lar. encyclop., Guérin 1892, Quillet 1965. PRONONC. : [bavwa:ʀ]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1450 « lieu où l'on bavarde » (A. Greban, Mystère de la passion, éd. G. Paris, 1878, 25010 : Vous vous tenez la au bavoir, Et si ne m'aidez peu ne grant) − 1655 dans Gdf.; 2. 1717 « bavette d'enfant » (Les La Trémoïlle pendant cinq siècles, V, 34 dans IGLF Techn. : douze bavoirs garnis de petite dentelle fine).
Dér. de baver*; suff. -oir*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. |