| BATTANT1, subst. masc. A.− TECHNOLOGIE 1. Pièce métallique mobile suspendue à l'intérieur d'une cloche dont elle frappe et fait résonner la paroi : 1. La suggestion y naît irrésistiblement comme la vibration que le battant de la cloche imprime au bronze, dès qu'il le heurte.
Huyghe, Dialogue avec le visible,1955, p. 220. 2. Partie mobile d'une porte, d'une fenêtre, d'un meuble, etc. Ouvrir à deux battants : 2. La gâchette de cuivre fit un bruit d'amorce quand le suisse ferma le battant de la chaire.
J. Péladan, Le Vice suprême,1884, p. 221. 3. Quand il l'eut reposée chez elle, il revint dans la chambre de son fils prendre ce qu'il désirait, c'est-à-dire les dossiers qui chargeaient le battant d'un secrétaire, ...
Druon, Les Grandes familles,1948, p. 125. 3. Pièce mobile d'une machine, d'un métier ou d'un instrument quelconque : 4. Là, se dressaient les boiseries compliquées d'un métier de tisserand. Elle [la Galtière] s'assit ... glissa ses deux pieds nus le long des marches, pédales grossières ... posa la main à la poignée du battant et travailla.
F. Fabre, Mon oncle Célestin,1881, p. 96. B.− SP. [En parlant d'une pers. p. ex. dans le lang. de la boxe] Sportif, athlète qui aime attaquer, qui fait preuve de panache : 5. ... il est inutile, pour le plaisir de faire durer un combat inégal, de risquer d'abîmer un battant d'avenir.
L'Œuvre,24 janv. 1941. C.− Arg. La langue, le cœur, l'estomac : 6. Rien dans le battant, je suis à jeun.
Larch.1872, p. 43. 7. ... il se décidait pas à ressusciter ... le battant ralentissait.
A. Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 164. PRONONC. : [batɑ
̃]. |