| BAROQUERIE, subst. fém. ,,Caractère de ce qui est baroque; goût du baroque`` (Littré). Rem. Est signalé comme néol. dans Guérin 1892. − Produit du baroque (en tant que doctrine esthétique, ex. 2, ou de ce qui est baroque, bizarre, ex. 1) : 1. ... le DrGraux, a réuni, en plusieurs volumes, les fausses nouvelles de la Grande Guerre; celles-ci témoignent de l'agitation des esprits, qui embrouille les ondes collectives et les encombre de parasites, de baroqueries.
L. Daudet, Les Universaux,1835, p. 34. 2. Saint-Pierre, sur la place du Chapelet [à Bordeaux] (...) La façade est moins plate qu'il n'appartiendrait à une église française. Il y a (...) des bas-reliefs (...) représentant des anges. Cette baroquerie n'est point désagréable.
Stendhal, Mémoires d'un touriste,t. 3, 1838, p. 85. 1reattest. 1835 (supra ex. 1); dér. de baroque*, étymol. II, suff. -erie*. − Seule transcr. dans Littré : ba-ro-ke-rie. BBG. − Mat. Louis-Philippe 1951, p. 313. |