| BARMAID, subst. fém. Serveuse dans un bar : 1. De grandes fleurs pleines d'eau de pluie à la cannelle où je pouvais boire par une paille..., et mes mains, après une matinée dans l'île, sentaient tout ce que sentent, le premier matin de son apprentissage au bar, les mains de la barmaid.
Giraudoux, Suzanne et le Pacifique,1921, p. 66. 2. ... les mêmes soldats de la garde, à tunique écarlate, aux épaules de pugilistes, aux figures de poupée qui attendent, près de l'abri des cochers de cabs, les mêmes barmaids.
Morand, Londres,1933, p. 122. Rem. Attesté dans les princ. dict. du xxesiècle. Prononc. : [baʀmεd]. Barbeau-Rodhe 1930 ajoute : ,,ou à l'anglaise``. Étymol. ET HIST. − 1861 (A. Esquiros, L'Angleterre et la vie anglaise. XIII. Scènes et mœurs du turf dans Revue des Deux-Mondes, t. 6, p. 261 : Un public house situé sur la route d'Epsom présente, le matin du Derby, une scène de confusion difficile à décrire. Le maître, les barmaids [filles de comptoir], les garçons ne savent à qui répondre).
Angl. barmaid « id. » (Bonn.; Behrens Engl.; Mack. t. 1, p. 228) attesté dep. 1772 (Goldsmith, Stoops to Conq. Epil. dans NED), composé de bar (bar*) et de maid « servante, femme de chambre ». STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Behrens Engl. 1927, p. 181. |