| BARICAUT, BARRIQUAUT, subst. masc. COMM. et TECHN., rare. Petite barrique de capacité indéterminée ou variable selon les provinces; contenu de cette barrique. Barricots de vin (Littré); barriquaut de soufre, de café, de sucre (Besch. 1845) : Le vin figurait en bonbonnes, la bière en bataillons de bouteilles, les alcools en baricauts.
T'Serstevens, L'Or du« Christobal », 1936, p. 207 (Rob. Suppl. 1970). Rem. 1. D'apr. Chesn. 1857 le barriquaut est spécialisé dans le transport des solides, le barricot dans celui des vins et alcools. 2. Baricaut tend à remplacer barillet dans son sens gén., barillet n'étant plus connu que dans ses accept. techniques. Prononc. et Orth. : [baʀiko]. Baricaut est l'orth. préférée par les Lar.; il est la seule orth. pour Rob., alors que Ac. Compl. 1842 donne 2 entrées séparées. Barricot est régional. Étymol. et Hist. 1531, 9 nov. barriquot « petit tonneau » (Arch. Gir., Not., Bontemps, 51-1, fo133 dans Gdf. Compl. : Prit ung tiers de barrique et la porta jusque dessous ung prunier qui estoit pres le dit moulin, sur lequel barriquot firent monter); 1611 barriqueau (Cotgr.); 1723 bariquault (Savary des Bruslons, Dict. de comm., Paris). Prob. empr. à l'a. prov. barricot (attesté dans Pt Lévy) avec substitution de eau* ou -au(l)t* à -ot*. BBG. − Barb. Misc. 1 1925-28, p. 49 (s.v. baricot). |