| BARGUIGNADE, BARGUIGNAGE, subst. masc. Vieilli, fam. Hésitation; lenteur, difficulté à se décider. Point tant de barguignage (Ac.1798-1932) :[D'Albret, à sa fille :] Il te faudra reprendre alors mes paroles, mes ordres, et les exécuter au serré, sans barguignades ni prières.
G. d'Esparbès, Le Roi,1901, p. 12. Rem. Attesté dans tous les dict. gén. du xixeet du xxesiècle. Prononc. : [baʀgiɳad], [-a:ʒ]. Étymol. ET HIST. − 1. 1580-92 barguignage « action de marchander » (Montaigne, I, 313 dans Littré : Il n'est rien que je haïsse comme à marchander; c'est un pur commerce de trichoterie et d'impudence; aprez une heure de debat et barguignage, l'un et l'aultre abandonne sa parole et ses serments pour cinq sous d'amendement), attest. isolée; repris dep. Ac. 1740 avec la remarque ,,il est du style familier``; 2. 1901 barguignade, supra ex.
Dér. de barguigner*; suff. -age* et -ade*. |