| BAPTISEUR, subst. masc. Rare. Personne qui administre (quasi professionnellement) le sacrement de baptême : ... il lui [à Turpin] advient même de s'interroger, de penser que tout n'a pas été sain et irréprochable au cours de sa carrière de confesseur et de baptiseur.
A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 145. Rem. Attesté dans Lar. 19e, Lar. Lang. fr., Littré, Guérin 1892, Quillet 1965 (avec la mention ,,peu usité``). PRONONC. : [batizœ:ʀ]. Pour la non-prononc. de p dans le mot, cf. baptême. ÉTYMOL. ET HIST. − 2emoitié xiiies. liturg. bautizeor « celui qui baptise » (Ev. de Nicodème, B 1057 dans Gdf. Compl. : De Jhesu fui bautizeor Et de son non preescheor); 1495 baptiseur (Miroir hist., Maz. 1554, fo142 vo, ibid. : Afin qu'il ne feust autant de baptiseurs comme de honnes [= hommes]) − xvies. dans Hug.; repris au xviiies. (Voltaire, Phil., II, 282 dans Littré : Jean le baptiseur avait déjà été condamné au supplice), très rare.
Dér. de baptiser*; suff. -eur*. BBG. − Darm. 1877, p. 103. |